Fleur d’avocat est un podcast qui interroge, à travers des entretiens complets, le métier d’avocat. Pendant une longue interview qui peut excéder deux heures, un avocat se prête au jeu et répond aux questions de Lilas Louise Marechaud. À travers son témoignage, c’est sa vie qu’il retrace, mais c’est surtout un éclairage qu’il apporte sur son métier et les possibilités qu’il renferme. Pour vous, on a rencontré la fondatrice du podcast !
3 questions à Lilas Louise Marechaud, fondatrice de Fleur d’avocat.
Pourquoi as-tu créé ce podcast ?
Le podcast Fleur d’avocat est né de mon envie de réfléchir sur le bien-être au travail dans la profession d’avocat en allant à la rencontre des premiers intéressés : les avocats épanouis. Cette envie a émergé alors que j’ai entamé ma reconversion de la profession d’avocat, que j’ai exercé pendant 2 ans et demi, vers les ressources humaines.
Aujourd’hui, Fleur d’avocat est plus qu’un podcast. C’est aussi une entreprise de formation et de conseil.
Quel est ton conseil à quelqu’un qui s’interroge sur ses choix d’orientation ?
De se renseigner et donc d’être curieux. Aller à la rencontre de personnes qui exercent cette profession et les interroger sur leur métier. Poser des questions qui de façon à ce que la personne parle de tous les aspects de son métier, et pas que des côtés glamour. C’est quoi son quotidien, concrètement ? Poser des questions ouvertes qui permettent à la personne de répondre de façon libre. Pensez aussi au fait qu’il y a mille métiers dans un même métier. Donc ouvrez les questions de façon à ce que la personne vous donne un aperçu des autres types de métier dans son métier. Par exemple chez les avocats, ce n’est pas la même chose d’être avocat en droit du travail, en droit pénal, en droit de la famille, en droit des affaires, etc.). Souvenez-vous que les gens sont toujours heureux de partager leur expérience :
- Parce que n’importe qui aime parler de lui,
- Parce que ça contribue au sentiment d’utilité.
Ne demandez pas un stage à la fin de cet échange, laissez respirer la personne.
Par contre, soyez malin et gardez contact. Envoyez un message (encore mieux, une carte / lettre manuscrite, encore encore mieux glissez un petit cadeau – pas besoin d’en faire des tonnes, une tablette de chocolat fait l’affaire, l’objectif est de marquer les esprits) après l’échange pour remercier et dire ce que vous retenez de l’échange. Quelques semaines / mois plus tard donnez des nouvelles (est-ce que vous poursuivez dans cette voie ou pas, quels sont vos next steps), etc. A ce moment-là vous pourrez demander un stage avec de meilleures chances de succès 😊
Si vous ne connaissez personne, faites jouer votre réseau. Tout le monde a un réseau, même un tout petit. Par exemple, si vous vous intéressez aux métiers du droit demandez aux commerçants que vous fréquentez (votre boulangerie) s’ils travaillent avec un avocat ou un expert-comptable (qui connaîtra sûrement un avocat). A force de demander à toutes les personnes que vous connaissez de près ou de loin si elles connaissent un juriste, un avocat ou un expert-comptable, vous trouverez. C’est certain.
Pourquoi es-tu devenue ambassadrice de Tu feras quoi plus tard ? ?
Parce que je sais que pour beaucoup de jeunes ce n’est pas facile de se projeter dans la vie professionnelle et d’ouvrir les horizons. Si mon travail peut aider des personnes à découvrir la profession d’avocat, à se dire que c’est à sa portée, mais aussi à relativiser beaucoup de choses, je trouve ça super.
Notre coup de ❤️ Fleur d’avocat :
On a adoré l’épisode avec Nabil Boudi, qui parle en toute franchise de son parcours virevoltant, de la place du foot dans sa vie et de la manière inattendue dont il a construit sa trajectoire.