Texte blanc sur fond noir "La grande démission". En dessous, un graphe en dégradé orange et rouge montre l'évolution du nombre de départs.

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Comprendre la « Grande Démission ».

Ces derniers mois, tu as peut-être vu passer le terme de « grande démission » ou de « great resignation ». Il s’agit d’un mouvement de masse, amorcé aux États-Unis et qui arriverait actuellement en France : 4 millions d’Américains ont démissionné au mois d’août 2021. C’est énorme !

Déjà, mettons les choses en perspective. Aux États-Unis, 4 millions de personnes représentent 5% des actifs (c’est-à-dire en âge de travailler, qu’ils soient en emploi ou non)
Source : Bureau of Labor Statistics du gouvernement américain.

Les économistes s’activent autour de cette Grande Démission pour en identifier les causes. Voici les théories qui ressortent le plus :

  • la pandémie de Covid-19 a changé drastiquement notre vie et réinventé les manières dont on travaille (notamment avec l’augmentation du télétravail).
  • la pandémie a permis à des millions de personnes de s’interroger sur leur métier : son sens, les efforts qu’ils fournissent, ce qu’ils en retirent… Au-delà de ça, ils en sont venus à questionner leur rôle dans la société, mais aussi le rôle que joue le travail dans leur quotidien.

Cependant, tout n’est pas à mettre sur le dos de la pandémie ! En réalité, cette crise vient accentuer des mécanismes déjà présents depuis des années. On peut citer le phénomène des Bullshit Jobs, théorisé par David Graeber. Vous savez ? Ces emplois dénués de sens !

C’est la grande question ! Certains vont peut-être se reconvertir pour changer de métier. D’autres vont lancer leurs projets ou se diriger vers des entreprises en phase avec leurs valeurs. Certaines organisations ont d’ailleurs réagi en augmentant leurs rémunérations les plus basses, pour fidéliser leurs employés et attirer de nouveaux candidats.

Reste à voir si ce phénomène est un « effet de mode ». Peut-être que les démissionnaires vont retourner vers les environnements qu’ils connaissaient déjà. Sauf si ce sursaut présage un changement structurel dans les métiers de demain et dans l’avenir de nos modes de travail.

  • La relation entre employeur et employé ne doit pas être unilatérale. L’employé a aussi une marge de manoeuvre pour partager ses attentes et ce à quoi il aspire. L’entreprise doit permettre l’évolution en interne et la montée en compétences de chacun. Elle n’a pas pour unique but d’atteindre un objectif collectif.
  • C’est important de s’interroger régulièrement sur ses aspirations et les manières de les atteindre. N’attendez pas la prochaine pandémie pour questionner votre emploi actuel.

On vous invite à découvrir I quit, thanks, le compte Instagram qui met en lumière les témoignages de celles et ceux qui ont osé changer de job.

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